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Thèse Art

maj: 16/02/05

 

Mondher BENAROUS

LE PRET D'ARGENT
INTERET OU PARTICIPATION EQUILIBREE ?
LE CAS DE LA BANQUE ISLAMIQUE

Ecole doctorale :
Université de LIMOGES

Discipline:
Economie de la banque

Directeur de Thèse :
Pr Raymond ARCHER

Jury:
Rapporteurs
Pr André CHAINEAU Pr Daniel GOYEAU
Professeurs à l'Université de Poitiers

Assesseurs
Pr Amine TARAZI Pr Alain SAUVIAT
Professeurs à l'Université de Limoges

 

Date de soutenance:
le 14 Janvier 2000 à 14 h

Lieu :
Faculté de Droit et des sciences économiques de Limoges

e-mail:
benarous@unilim.fr

web associé:
http://unilim.fr

Résumé

L'objet de ma thèse consiste à mener une réflexion sur l'éthique financière et la pratique du prêt d'argent à intérêt. Il s'agit de redéfinir la nature de la relation créancier/débiteur et d'analyser les principes fondamentaux de fonctionnement de la banque dans une société islamique où l'on condamne fermement la pratique de l'intérêt sous toutes ses formes. Jugé abject et immoral, l'intérêt, quelque soit sa valeur, est banni dans toutes les transactions. Il est remplacé par le principe de partage des pertes et des profits qui réhabilite le partenariat et la participation équilibrée et instaure par là même une solidarité financière entre le prêteur et l'emprunteur.

On parle donc de la banque islamique, une banque à référent religieux, participative, solidaire et sociale Sa vocation première est développer l'esprit d'initiative et de soutenir les pauvres, les nécessiteux et tous ceux qui ne peuvent fournir des garanties pour accéder au marché du crédit. Elle accorde des prêts sociaux et des prêts de bienfaisance gratuits. Dans de telles circonstances, la banques n'apparaît plus comme un simple bailleurs de fonds mais devient un acteur socioéconomique à part entière.

Dans ce tumulte de la mouvance économique et de ses vicissitudes, et dans un contexte de mondialisation et de gigantisme financier, où en quête de rentabilité et de performance financière, les grands groupes mondiaux multiplient leurs opérations de fusion et de rapprochement et délaissent le secteur des petites activités. Face à ce constat, nous nous interrogeons sur le rôle et la mission de la banque islamique pilier de la micro finance et de la finance solidaire, vis-à-vis des micro-entrepreneurs et des porteurs de petits projets.

La thèse s'articule autour de deux parties.
La première est intitulée :
« La rémunération du capital par le partage des profits et pertes : une alternative au taux d'intérêt fixe et prédéterminé ».
Elle retrace les principales étapes de l'évolution historique de l'opinion sur le concept et la pratique de l'intérêt. Elle présente un double avantage : celui de faire mieux comprendre le pourquoi de la véhémence de la condamnation morale de l'intérêt, celui d'élucider les fondements idéologiques appelant à son abandon, après avoir été unanimement reconnu et légitimé, et son remplacement par le principe du partage des profits et des pertes. Elle montre comment d'une logique d'interdiction catégorique de l'intérêt on est passé à une logique d'acceptation pour aboutir à une logique de rejet.

La deuxième partie de la thèse s'intitule :
« Fondements, spécificités et raison d'être de la banque islamique ».
Elle s'intéresse à la réalité de la banque islamique et présente la logique de son fonctionnement dans un secteur bancaire traditionnel. Autrement dit, nous nous plaçons dans un système bancaire qui relève d'une réglementation et d'une politique monétaire et de crédit conventionnelles. Son objet est de démontrer comment une banque islamique dans un tel contexte peut-elle exercer ses activités sans enfreindre les préceptes religieux auxquels elle est soumise.

C'est ainsi qu' à travers l'édification de la banque islamique, nous trouvons par exemple, dans la nature de la participation et du partage des profits et des pertes, les justifications de la prohibition de l'intérêt et dans la nature du rapport entre bailleurs de fonds et promoteurs de projets les raisons de préconiser une juste rémunération du capital, expression de la valeur du travail et du savoir faire.


 

 

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©Thèse-Art 2000-2002